Le Brisbane Festival
Tout les ans, au cours du mois de Septembre, se tiens à Brisbane un festival artistique. J’ai enfin pu en profiter un peu cette année, après deux ans ou je n’ai pas pu y assister (la première fois arrivé trop tard, la deuxième en déplacement à perpet’).
Je vais pas pouvoir énumérer toutes les activités du festival il y en a trop et j’ai pas vraiment fait l’effort de m’y intéresser, mais je vais quand même parler de deux shows et pas des moindres, le light show et le riverfire.
Le light show, appelé “Santos GLNG City of Light” est un spectacle de lumière, à base de spots et laser disposés un peu partout. L’endroit de choix pour l’observer est South Bank, au bord de la rivière, vers le lagon. C’est en effet là que se trouvait l’embarcation centrale dont jaillissait de l’eau des quatre cotés.
L’astuce des jets d’eau est géniale, car elle créait une sortir de bruine dans laquelle les rayons lumineux se diffusaient, en particuliers ceux provenant du haut des building de la city. Le résultat est assez saisissant au niveau visuel, avec toute sorte de formes aux couleurs variées qui se dessinent dans l’espace. Des hauts parleurs avaient aussi été installé tout le long de la rive de la rivière, pour balancer la bande son du spectacle aux influences allant de l’electro (BO du film Drive) au classique (Mahler).
Autre chose très sympa, le spectacle s’est déroulé deux fois par soir pendant trois semaines. Donc aucune raison de ne pas en profiter, à l’œil nu comme à travers l’objectif d’un appareil photo pour l’immortaliser. Avec un tel nombre de représentation impossible d’en louper une miette, contrairement aux feux d’artifice ou il faut souvent choisir entre en profiter ou prendre des photos.
Pour ma part j’y suis allé deux fois, une pour profiter du spectacle et une seconde fois pour prendre la photo précédente.
Pendant ces trois semaines se déroulent plein de spectacles que j’ai eu la flemme d’aller voir…. ou pas le temps… donc je passe directement au spectacle de clôture du festival, et pas le moindre car il s’agit du Riverfire. Il se déroule à 19h la journée du 29 septembre, et surpasse le feu d’artifice du nouvel an de loin.
Pour faire patienter les foules qui se massent sur les quais (environ 500 000 personnes au total, c’est dire), d’autres choses sont prévues et font un peu de pub à l’armée australienne. Des hélicoptères (dont deux tigres d’eurocopter, cocorico) et des avions de combat (super hornet) font le spectacle toute les heures.
Cette fois je n’ai pas pris de photos, car je fini souvent par tout louper. Le feu d’artifice à débuté par le passage des hornets en post-combustion, c’est à dire avec une flamme impressionnante sortant des réacteurs, ils ont lâché des leurres devant South Bank puis sont monté haut… très haut, avant de disparaitre dans les nuages au son des premières fusées qui explosaient.
Le Rivefire n’est pas un feu d’artifice comme les autres. Comme son nom l’indique il est tiré de beaucoup d’endroits différents tout au long de la rivière. C’est impressionnant, mais aussi frustrant car il est impossible, sauf du ciel, de le voir dans son intégralité. Je l’ai vu de South Bank, mais le Story Bridge offrait aussi un beau spectacle.
Je vais essayer de mettre les deux ou trois photos du feu plus tard, mais comme j’avais laissé le reflex à la maison la qualité laisse un peu à désirer.
Aller… pour me faire pardonner je mets une photo prise hier à Biloela ou je suis actuellement en déplacement pour deux semaines. Puis bon, c’est un peu un feu d’artifice en quelque sorte
ps: tant que j’y pense ce matin s’est produit un phénomène plutôt rare dans la centrale électrique. Des semaines de temps sec et calme ont favorisé l’accumulation de cendre un peu partout (fly ash en anglais). Et un beau jour le vent se lève et ça donne ça: