Surfers paradise
Si la Gold Coast s’apparente à la Floride Australienne, alors Surfers Paradise en est le Miami…
M’as-tu vue, superficielle, luxueuse et festive, cette ville vit principalement la nuit ; chaque restaurant, fast-food, bar, boite, ou tout autre porte donnant sur les rues en suractivité sont autant d’invitation à aspirer les dollars présent dans votre porte-monnaie.
Oui, assurément, Surfers Paradise à surement beaucoup à offrir, pour peut qu’on lui en donne aussi beaucoup en retour.
Mais revenons quelques heures en arrière, dans un endroit moins hype mais aussi moins surfait de la côte, et regardons de plus prêt comment j’en suis arrivé là.
Il est 6 heures trente du matin ce jeudi quant on se réveille dans le van. Pour un départ prévu à 7 heures dernier délai on est un peu juste. Le temps pour nous de faire nos affaires, de vérifier qu’on a rien oublié et on doit déjà partir, littéralement pressé par Sarah (notre hôte) qui a un rdv et est déjà en retard. Départ sans petit déjeuner, ni se doucher, limite en catastrophe. Alf est toujours dégouté pour la mousse que j’ai accendentellement enlevée au karscher et aura du mal à décrocher un regard ou un au revoir, tant pis.
Nous nous faisons conduire jusqu’à Byron Bay où l’on doit récupérer (enfin) nos cartes de crédit. Pas de chance je dois faire refaire la mienne car ils ont intervertit nom et prénom. On ne m’y reprendra plus Surname c’est bien le nom de famille… Je suis donc obligé d’attendre encore trois jours, et me suis arrangé pour recevoir ma carte à Brisbane lundi prochain, en espérant que cette fois ci soit la bonne. Aucun soucis par contre pour mes deux compagnons de route.
Achat de crème solaire, le soleil est enfin présent, et j’anticipe l’arrivée à Surfers Paradise qui promet de se faire sous ses rayons menaçant (l’Australie a le taux de cancer de la peau le plus élevé du monde, et bien que je veuille m’integrer au maximum, je n’ai pas vraiment envie de partager cette caractéristique). Une fois ces formalités accomplies il ne reste plus qu’à lever le pouce (ou baisser le doigt en montrant la route, au choix) pour espérer se faire conduire à bon port.
Les chances pour trois personnes de se faire prendre par une même voiture nous paraissent logiquement assez maigres… et pourtant, au bout de 15 minutes un break s’arrête. Deux jeunes américains, originaires des environs de Boston, et âgés d’une vingtaine d’années, font le voyage jusqu’à une ville prêt de Cairns, 1700 km plus au nord. Surfers Paradise est sur le chemin, la chance est de notre coté, nous sommes prit tout les trois, avec tout juste assez de places pour nos sacs.
Ce que j’aime avec le stop, c’est la convivialité, on découvre à chaque fois de nouvelles personnes, avec des origines et cultures différentes, mais aussi avec beaucoup de points communs. Le principal étant bien sur le mode de vie à la Backpacker, ceux qui s’arrêtent sont souvent des gens qui voyagent ou qui ont voyagé lors de leurs jeunesses.
Chance, ou plutôt vraie gentillesse de la part de Américains, ils nous déposent directement à Surfers, ce qui leurs fait un détour de 10 km. Là encore il y a un peu de backpacker attitude là-dessous. Il fait chaud, on marche sous le soleil, à la recherche d’un endroit où déposer nos sacs. Tout d’abord partit sur la solution des casiers, on décide de réserver directement une chambre dans une auberge de jeunesse. 30$, une heure, et un subway dans le ventre plus tard, on est enfin dans la chambre. Le confort est largement au dessus de ce que j’ai vu à Brisbane, qui ressemblait à une usine à coté de cet hôtel.
J’ai oublié de préciser que passant de l’état de New South Wales à celui du Queensland, il faut reculer les montres d’une heure. En effet le NSW pratique l’heure d’été tandis que le Qld ne le fait pas, ils sont fous ces Australiens, surtout que ce sont des états situés à la même longitude. Une heure, c’est aussi le temps qu’il aura suffit pour passer du ciel bleu au déluge, qui a eu la bonne idée de commencer sur le chemin de la plage. Ce ne sera pas pour cette fois… dégouté, à chaque endroit où nous allons il pleut, c’est déprimant, surtout dans des endroits réputés pour leur soleil comme ici. Bref, on retourne à l’hôtel et finalement une accalmie nous fait sortir et découvrir la ville et ses nombreux buildings surplombants la plage qui s’étend à perte de vue. De Paradise, la ville n’en a que le nom, par contre le terme Surfers est justifié, les vagues sont impressionnantes et de nombreux amateurs s’en donnent à coeur joie.
Une autre balade plus tard le soir nous fera découvrir un aperçu de la vie nocturne de Surfers, beaucoup de gens dans la rue, de bars et discothèques ouverts, c’est un vrai commerce et des compagnies profitent de cette manne en vendant des tickets permettant de rentrer dans un grand nombre de clubs en une soirée (nommé hell of a nite, traduire une p##$# de nuit), pour la modique somme de 60 $ (ce qui au final revient moins cher).
On revient à l’hôtel avec un sentiment partagé, eux n’aiment pas, moi j’attends de voir, je suis sur que par un beau temps et un portefeuille rempli cette ville doit valoir le coup, surtout pour l’aspect clubbing. J’admets par contre que c’est son seul intérêt. Réveil 9 heures, check-out à 10 heures, on essaie de faire du stop sous la pluie pour Brisbane, mais c’est perdu d’avance. On finit dans un bus, 1h30 plus tard, et plus léger de 16$.
Brisbane, j’arrive, ou plutôt je reviens. Les galères sous la pluie pour se déplacer et déposer les bagages nous font penser de plus en plus sérieusement à investir dans une voiture, à trois. On étudie l’idée et ce qu’elle implique, pour chacun de nous. Ce serait bien plus simple pour monter vers le nord, aller voir les Whitsundays, la barrière de corail, chercher du boulot en fruit picking, revenir sur Sydney au new year’s eve, etc.
Par ailleurs la solution fruit picking est séduisante dans le sens où elle permet d’étendre le visa à deux ans, au cas où…
hello Fabien
je viens de faire une petite mis à jour des derniers épisodes
j'ai l'impression que tout se passe bien, cool!
bonne continuation
Erwan