Joyeux Noël !
Le dernier article date d’il y’a presque 20 jours… je ne pensais pas qu’il était aussi vieux, le temps passe vite ici.
Je pense que ce sera mon dernier article écrit de Brisbane, du moins le dernier racontant ma vie ici !
Donc quoi de neuf depuis tout ce temps ? Eh bien plein de choses et je vais essayer de les raconter du mieux que je peux.
Tout d’abord le temps bien particulier qui règne ici… d’autant plus particulier qu’il neige en France, donc le contraste est fort ! Ici il fait entre 25 et 32° au cours de la journée, mais le plus surprenant c’est qu’il fait chaud même lorsqu’il pleut à torrent. Ce qui fait que logiquement un gros orage nous a pété au dessus de la tête, ou du moins pas très loin car il à longé la ville, nous offrant un beau spectacle du haut du balcon au 7ième étage. J’ai essayé de photographier quelqu’un un de ces feux d’artifices naturels et j’ai mis les photos sur picassa.
C’était une drôle d’impression que de voir tant d’éclairs et de ne pas entendre le tonnerre qui suit normalement, ça rajoute tout de suite une dimension science fiction (un peu à la guerre des mondes…à pars qu’ici, ouf, la foudre ne frappe pas deux fois au même endroit).
Vu qu’il me reste une semaine à passer sur Brisbane, je me suis dit qu’il fallait quand même que j’aille faire un tour sur la Sunshine Coast. C’est la cote située au Nord de Brisbane, à l’opposé de la Gold Coast à vrai dire. Opposée géographiquement mais aussi sur bien d’autres plans. La gold Coast est très artificielle et sophistiquée, comme je l’ai déjà dit auparavant, alors que la Sunshine Coast est beaucoup plus naturelle, avec des paysages moins attaqués par l’empreinte humaine. L’ambiance qui y règne est un peu plus propice à la détente, la famille, quand la Gold Coast est réputée pour ses soirées déjantées.
Le seul hic c’est le temps de trajet pour y aller. Il faut compter 2 heures environs pour avaler les 110 km, en train et en bus. Les transports ici sont efficaces et bien fait, mais terriblement lents… partit à 8 heures de Brisbane on arrive donc sur la plage à 10 heures, et le sable est déjà brulant. Il est presque impossible d’y marcher sans se bruler. Posage de serviettes, étalage de crème indice 30 special Australia, et la cuisson commence. 10 minutes de chaque coté et c’est déjà trop cuit, le besoin de se refroidir est trop pressant. La plage où on se trouve est à coté de Bribie Island, et on se baigne dans l’espace qui sépare le continent de cette ile. L’eau est peu profonde, de couleur presque brune, et pile à la bonne température (c’est-à-dire 25° environ, et pas 16°…).
Bon ce n’est pas le tout la baignade c’est bien mais il faut aussi visiter, donc je fais mes affaires et suis naturellement le chemin qui longe la cote, après m’être fait bruler les pieds au 3ième degré. Le répit aura été de courte durée, des nuages bien menaçants ont fait leur apparition et le temps passe du grand soleil à l’orage en quelques minutes, avec la pluie qui va avec.
Dommage, ça gâche un peu la journée, mais on en profite pour aller manger, et visiter le centre ville. Le départ se fait assez tôt, 14h, mais il s’avérera que c’était bien anticipé car la tempête a frappé Brisbane et la ligne de train (du moins un tronçon) qui nous y relie est hors service. Le retour prendra 3 heures, la dernière demie heure avec le train s’arrêtant à tout les arrêts à failli me faire perdre mon sang froid légendaire 

Pas le temps de souffler, ce soir c’est mercredi et comme tout les mercredis je m’autorise une sortie bar/boite/drague d’australiennes/pratique de l’anglais dans une boite située à l’autre bout de Brisbane, le Über. Ils y passent vraiment du bon son. Donc je me retrouve dans un groupe avec 3 australiens et un hollandais, aucun français, le pied pour pratiquer l’anglais, que ce soit l’écoute et l’expression. Ca va m’attrister de les quitter à la fin du mois car je m’entends super bien avec eux et j’ai vraiment passé de bons moments. Enfin c’est comme ça, on rencontre des gens, on s’y attache, on les quitte, et au final la seule constante, c’est nous.
Il n’y pas de raisons que je ne rencontre pas d’autres gens aussi sympas voir plus sur Sydney…
”Welcome to the world of plastic beach”, ces mots résonnent dans la salle, Les spots s’éteignent, le silence se fait quelques secondes, le temps que la foule se rende compte que le concert va commencer, puis fait une ovation aux stars de la soirée, j’ai nommé par ordre d’apparition « Little Dragon », « De la Soul » et bien sur… GORILLAZ !
Voila qui termine une attente de quelques heures (où j’ai finalement craqué pour un poulet au curry à 12 dollars, pfff les salauds ça se fait pas de mettre des fast foods autours de la salle d’attente…) depuis le moment où je suis partis de l’appart.
La salle (puisque le concert n’est pas, et c’est heureux vu le temps, en plein air) est pleine, pleine de jeunes à vrai dire.
Arrivé tôt je me débrouille pour atteindre la 4ième rangée, debout, au milieu de la scène. Je n’irais pas plus loin les fans de Gorillaz sont trop féroces. La première partie, Little Dragon, est une vraie bonne surprise, les sonorités asiatiques mêlées au trip hop ont un très bon rendu et invite à voyager. Et chaque instrument et sonorité est un régal à écouter, ainsi que la voix de la chanteuse.
Little Dragon fait maintenant place à De la soul, changement radical de genre pour du hip hop rap avec des chanteurs bien fats (comprendre gros bide). Moi qui aime pas ce genre de truc d’habitude je me suis prit au jeu et finalement j’ai aussi bien aimé, y a pas à dire ils ont su mettre une bonne d’ambiance.
Voila les premières parties sont terminées, le signal est donné lorsque les intermittents enlèvent l’immense drap noir voilant l’écran géant situé au fond de la scène. La prestation commence par un petit film d’ouverture projeté sur l’écran, mettant en scène les personnages fictifs du groupe (avec leurs têtes bien à eux).
Ça commence par l’intro (orchestrale) de l’album, avec les violons et violoncelles, c’est beau… je ne pourrais pas dire l’ordre des chansons, ni même tout les titres… mais une bonne partie des morceaux de Plastic Beach (dont le fameux Stylo, une tuerie sur scène !) et les classiques comme Dare, Feel Good Inc et Clint Eastwood ont été joués.
Les deux premiers groupes du début ont aussi fait des duos sur quelques chansons, ainsi que d’autres artistes. Il n’y avait pas moins de 18 musiciens sur scène, mais au total si on compte tout les duos le chiffre grimpe davantage. Le concert se termine à 23h, avec encore les mélodies résonnants dans mes oreilles (pour un bon moment je suppose). Je ne regrette pas les 110$ dépensé, même si il est vrai que c’est cher pour un concert. Ca valait le coup !
Voila qui doit clore ce chapitre sur Brisbane, à moins que j’écrive un dernier article avant de partir, mais c’est peu probable, mon avion est dans une semaine, dans une semaine à cette heure ci je serais peut être assis avec l’Opera devant moi… j’ai hâte !
Et pour tout mes proches, je vous souhaite un très joyeux noël enneigé, profitez en bien avec tout ceux que vous aimez, car c’est ça le plus beau cadeau qu’on puisse avoir 

ps : ça va me faire bizarre de passer noël ici, c’est déroutant, puis ça sonne si faux, j’ai le même sentiment par rapport à noël ici que Halloween en France, c’est à dire que la magie ne prend pas vraiment… c’est pas grave je n’en profiterais que d’avantage de mon prochain noël français, avec foie gras et toasts au saumon.