Dénouement de l’entretien et avenir
Voila j’ai appelé l’entreprise mardi matin et finallement un autre candidat a été retenu. La raison avancée est que l’anglais risque d’être un problème.
C’est logique finalement, j’arrive à comprendre mais ce que j’arrive à dire n’arrive pas à suivre le fil de mes pensées. Il y a encore un décalage dû au fait que je cherche mes mots ou que je n’ai tout bonnement pas le bon mot au bon moment.
Ce refus, en plus de m’avoir déçu, a au moins le mérite de me faire poser de bonne questions sur ce que je vais faire à court, moyen, et long terme.
C’est de ça que j’ai envie de parler aujourd’hui…
Gros programme… que faire de sa vie, de son temps, de ses connaissances, de ses compétences… il y aurait de quoi philosopher un certain temps (d’ailleurs y réfléchir me donne envie de m’y mettre, de lire de la philo, de la science, d’apprendre, de comprendre, lire de grand auteurs… enfin bref).
Après une discussion enrichissante, ainsi que l’arrivées de certains événements récents, voici comment je commence à voir les choses à propos de ce que je veux vraiment dans la vie.
Ce que je veux c’est ce que je veux faire depuis tout petit, depuis que pour mes premiers anniversaires j’ai reçu la boite du parfait ingénieur, la boite du petit génie en magnétique (qu’est ce que j’ai pu m’amuser avec ça… des mois entier à tester des trucs qui n’étaient même pas dans le manuel… et susciter une vocation naissante). Ce que je veux c’est donc continuer ce dans quoi je me suis lancé et ce pour quoi j’ai étudié 5 années.
Et ce n’est pas seulement pour ne pas avoir le sentiment d’avoir étudié ça pour rien, mais car j’ai toujours aimé ça, cela a commencé au moment où j’ai démonté mon premier jouet jusqu’à aujourd’hui où je lis un bouquin en autodidacte sur les solutions au réchauffement climatique (ou bien sur la mécanique spatiale mais ça c’est pour le fun…). Oui je sais m’amuser haha.
Donc la question est : que faire pour faire ce que j’aime, ?… et la réponse… trouver un job d’ingénieur qui me plaise.
Mon job idéal là tout de suite : Ingénieur dans une équipe dédiée à la conception d’une sonde spatiale chez EADS Astrium (c’est précis hein…). Plus globalement tout ce qui touche à la conception (ou tests, maintenance, suivis) dans le spatial, l’aéronautique, les énergies (d’avenirs) me passionne.
La crise économique et le contexte morose à ma sortie de l’école m’a bien coupé dans mon élan, mais la conjoncture semble redevenir meilleure (elle ne peut que le faire j’ai envie de dire…). Le créneau qui s’annonce entre reprise des activités, sortie des nouveaux diplômés, sonne donc comme une opportunité d’avoir de meilleures chances d’embauches en France.
Est-ce que cela vaut le coup de la louper pour rester en Australie jusqu’en Septembre, ou pour essayer de trouver un job ici ? C’est ce que je me demande…. Il faut donc revenir sur les objectifs que je m’étais fixés avant de venir ici, et ce que j’attendais de cette expérience.
Premièrement améliorer mon anglais et avoir une expérience à l’international, dans le but d’être plus « vendable » sur le marché de l’emploi.
Donc avec un niveau d’anglais bon (je pense que au bout de 8 mois il le sera), et une expérience comme celle là je pourrais prétendre plus facilement à des postes où l’anglais courant est exigé, où dans des compagnies internationale ou travaillant à l’inter. Donc de ce coté là c’est objectif validé (je devrais passer le gmat ou le toeic dans la foulée d’ailleurs). Le problème de l’expérience malheureusement persiste…
Deuxièmement voyager… bien sur. Là pour l’instant c’est partagé. J’ai fait Brisbane, Sydney, je suis ici en Australie mais je n’ai pas vraiment bougé. Si je pars je veux l’avoir fait avant, avoir vu tout ce que je veux voir pour pas repartir frustré. Donc c’est encore au programme et à planifier avant de partir.
Troisièmement me découvrir… on en apprend beaucoup sur soit-même en rencontrant plein de gens, en se retrouvant dans des situations nouvelles, parfois compliquées. On en sort grandi au niveau personnel, et ça aussi ça sera bénéfique et pas seulement au simple niveau professionnel. Quand je dis qu’on rencontre des tas de gens je pense particulièrement à un coloc avec qui j’ai eu des discussions qui n’ont jamais été aussi poussées avec quiconque auparavant, à des australiens qui m’ont aidé à me découvrir, à dépasser mes limites… et d’autres encore qui nous partagent leur vision du monde, différente mais aussi valable (voir plus… dans ce cas je m’inspire) que la mienne. Les voyages forment la jeunesse !
Je pourrais aussi rajouter changer d’air, voir l’Uluru (pas encore fait tiens…), Sydney, des kangourous, des koalas… car même si ça parait anodins ce sont pleins de petites choses qui font que je voulais aussi partir.
Voila pour les raisons. Il ressort donc que je vois l’expérience comme un investissement sur mon avenir, reculer pour mieux sauter. En partant de là il faut donc réfléchir à ce que je vais faire dans les prochain mois. Mon billet est modifiable jusqu’en septembre, ce qui est bien car ça me laisse du temps, mais septembre c’est trop loin car les nouveaux diplômés tout frais seront là.
Juillet aout… bein c’est les vacances… c’est un peu mort en France. Donc il faudrait arriver avant, avec le temps nécessaire pour profiter pleinement de ce créneau. L’idéal serait le plus tôt, mais vu qu’il y a d’autres choses à prendre en compte (le fait que j’ai encore rien vu de l’Australie par exemple). Me laisser 2-3 mois pour voir toutes les merveilles du pays, en fréquentant que des anglais, me parait être réaliste. Ca me ferait rentrer aux environs d’Avril-Mai dernier délai. Ce qui laisse Mai-juin pour postuler, sachant que j’aurais préparé le terrain avant de rentrer (CV, candidatures spontanées…).
Je ne sais pas si c’est faisable, ça mérite encore réflexion. Mais ça vaut le coup d’être tenté et ça me parait être un bon compromis entre réussite de mon voyage ici (sur les plans linguistiques et touristiques… mais pas professionnel) et la nécessité de trouver un travail rapidement en France dans ce qui me plairait.
Donc je résume :
Février Mars Avril : voir le maximum de chose, profiter au maximum pour faire de ce voyage quelque chose d’encore plus fort (et préparer le terrain pour la suite).
Avril Mai Juin Juillet… : recherche d’emploi avec des entretiens où j’aurais hâte de parler anglais ! Et décrocher enfin ce foutu premier job qui me glisse entre les doigts depuis si longtemps.
Je suis ouvert à tous les commentaires, le fruit de ma réflexion provient en large partie de conseils qu’on m’a donnés, mais je pense avoir pesé le pour et le contre par moi-même et donc être apte à prendre la bonne décision, dans mon intérêt personnel.
S’ajoutent à ces raisons professionnelles d’autres raisons plus personnelles qui n’ont pas leurs places ici, mais qui à elles seules n’auraient pas justifiées pour moi un retour anticipé. Additionnées à celles que je viens d’évoquer elles font par contre pencher la balance encore un peu plus vers le départ courant Avril-Mai.
Sinon quoi de neuf ici ? Aujourd’hui c’était l’Australia Day. C’est le fête nationale, célébrant la fondation de la première colonie britannique sur le territoire Australien. pour fêter ça mon coloc australien et sa copine m’ont invité à Dreamworld, avec ticket gratuit ! Si c’est pas sympa ça…
Fabien,
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R.