Bye Brisbane !
Pleins de choses à raconter aujourd’hui, du terminal Jetstar de l’aéroport de Brisbane, 13h15 avant le décollage pour Melbourne.
J’ai envie de parler de Brisbane, de ce que j’ai fait ici, de ce que je ressens par rapport à la ville, de mes projets pour les prochains mois, mais je ne sais pas par où commencer…
On va faire une présentation anti chronologique pour changer un peu.
Donc je suis à l’aéroport de Brisbane, en partance pour Melbourne, ville que j’ai hâte de découvrir tant on m’en a dit du bien. Le vol est dans 13h15 ce qui me laisse un peu de temps pour nourrir mon blog. Comme d’habitude, j’ai failli louper la navette qui devait me prendre en bas de l’immeuble pour m’amener à l’aéroport. Je sais pas je dois être malchanceux (enfin je plaisante je sais que la chance n’a rien à voir), j’en reparlerais juste après. Heureusement le service est irréprochable et bien que je ne me sois pas présenté à l’heure, une standardiste m’a appelé (enfin réveillé…) et j’ai pu me préparer à la va vite et embarquer dans le bus, avec quelques minutes de retard…
Il faut dire que depuis 3 nuits ce n’est plus vraiment le grand luxe. Bon d’accord j’étais toujours dans l’appartement, mais ayant trouvé ma remplaçante (et donc récupéré ma caution.. ouf !) j’ai du troquer mon lit contre le canapé du salon.
Niveau confort il y a mieux mais au moins j’ai évité de dépenser 3 nuits dans une auberge de jeunesse bondée par de jeune mangueurs de pates. Donc ces trois dernières nuits n’ont pas été très reposantes, rythmées par les colocs insomniaques en soirée, et par les colocs qui travaillent tôt le matin.
En parlant de malchance donc… je travaillais vendredi soir sur mon habituel vélo taxi (pedicab pour être précis), ou plutôt j’attendais des clients au niveau de Fortitude Valley, lieu privilégié de la vie nocturne de Brisbane, quand je me suis fait accoster par un groupe de filles assez hystériques qui voulaient des photos.
Bref passons, c’est un des avantage du métier… ce qui est bien c’est que tout ce remue ménage à attiré les clients et deux filles sont venues me demander si je pouvais les déposer de l’autre coté de la rivière.
J’ai demandé 25$ (oui on est très cher… perso je ne payerai jamais ce prix là !). Elles ont refusé assez naturellement, traverser le pont est une torture surtout que je ne connais pas bien la route. Ce qui est marrant par contre, c’est que l’une des filles à littéralement flashé sur moi (bon elle avait un peu bu mais ça explique pas tout), m’a demandé mon numéro, s’est assuré qu’il était bon, avant de partir en me disant qu’elle appellerais le lendemain. Hum ça arrive que dans les films ce genre de truc… mais du coup j’étais joyeux le reste de la nuit, malgré les rentrées d’argent plutôt modestes que j’ai faites.
Suite et fin de l’histoire, j’ai revu cette demoiselle dimanche soir, et lundi soir… mais le plus con c’est que j’avais déjà prévu de partir. Dommage le courant passait bien… mauvais timing !
Ensemble on a pu découvrir en ville des choses qu’on n’avait pas pensé faire chacun de notre coté. Donc avant de partir j’ai fait la grande roue de Brisbane, chose que je voulais faire depuis pas mal de temps (et j’ai des réduc pour la faire). Je pense qu’il faut la faire la nuit, c’est carrément mieux. La nuit on voit la ville qui s’illumine, les reflets des buildings sur la rivière… et on est bien plus tranquille…
Une fois nos six tours de grande roue terminé, on a fait un tour au Three monkeys, café conseillé par un ami australien. « Unique » qu’il me dit… bon je lui fait confiance, mais cherche un peu sur google s’il y a des critiques. Au final c’est toujours mieux de se faire sa propre idée de l’endroit.
C’est un café très discret de extérieur, situé à West End. L’intérieur par contre est très bien décoré, avec une ambiance stylé, calme et intimiste (haha pile ce que je voulais… intimiste).
Pour couronner le tout Three Monkeys est une maxime picturale représentant trois singes. Le premier se mets les mains sur la bouche, le deuxième sur les yeux, et le troisième sur les oreilles. On a ainsi en anglais “speak no evil, see no evil, hear no evil”.
Il y a plusieurs interprétations possibles et pour ceux que ça intéresse ils peuvent en savoir plus ici et là (en anglais).
Mes derniers jours à Brisbane auront donc été bien remplis. Et finalement je n’ai pas trop eu le temps de bien planifier la suite du trajet, mais j’aurais le temps de le faire plus tard.
Il est grand temps de faire le bilan de ma vie de sédentaire maintenant.
Après 4 mois et demi je ne regrette pas du tout… heureusement on va me dire mais c’est toujours bien de le préciser. Je suis arrivé tout seul dans une ville inconnue, où je ne connaissais personne, pour repartir d’une coloc, d’un petit boulot, et dire au revoir à de nouveaux amis et de nouvelles connaissances.
Question adaptation l’objectif est donc rempli. Puis je ressens aussi un changement, c’est dur à expliquer mais il est là… quatre mois éloigné de tout, quatre mois de recul ; mine de rien ça change une personnalité, ou plutôt ça la fait évoluer.
Je ne pourrais pas trop expliquer clairement en quoi… c’est trop compliqué, mais je le ressens. J’espère ne pas trop être déconnecté à mon retour en France, surtout au niveau des amis qui y sont resté (enfin que ça reste dans la mesure du raisonnable quoi).
Niveau anglais maintenant (car oui c’est quand même l’un des objectifs principaux) : je parle bien, enfin c’est toujours dur de débuter une conversation dans une situation stressante, ou quand je ne connais pas bien l’interlocuteur (ou bien le champ lexical de la conversation en cours). Mais en général j’arrive à me faire comprendre, et aussi tenir de bonnes conversations tant que j’arrive à pouvoir poser des mots simples sur mes idées. Aussi je comprends beaucoup mieux l’anglais et leur accent pourr… particulier d’ici. Au début tout me paraissait une bouillie mais au fil du temps les mots se détachent.
La suite des pérégrination depuis cette belle ville de Melbourne !